Un adolescent de 17 ans comparaissait devant le tribunal de Pamplemousses hier pour avoir agressé et blessé cinq policiers.
L’adolescent, doté d’une force « herculéenne » a mis K.O cinq policiers, du jamais vu, selon L’Express.mu, qui relaie une scène d’agression qui remonte à vendredi après-midi.
Impliqué dans une altercation qui s’est produite aux abords d’une salle de cinéma à Triolet, le jeune homme de 17 ans s’est opposé à son arrestation par la seule force de ses bras.
Il a fait de la résistance alors que les agents allaient l’embarquer à bord d’un véhicule de police. Tout seul, le jeune homme a réussi à mettre à terre cinq policiers. Blessés, ces derniers ont dû être conduits à l’hôpital SSR-Nord pour recevoir des soins.
D’autres policiers, alertés par des témoins, sont ensuite venus en renfort pour interpeller l’adolescent. Il est provisoirement accusé d’ « agression à agent de police » et « port d’arme offensive ». Il était armé d’un couteau, d’après des passants.
Celui que la presse mauricienne surnomme ‘Hercule’ « aurait infligé un violent coup de poing au visage d’un officier avant d’empoigner l’uniforme d’un autre, allant même jusqu’à déchirer le vêtement en tentant d’’entraîner sa ‘proie’ vers le sol », relate L’Express.mu.
« Il aurait commencé à donner des coups de poing aux policiers, en blessant deux à la tête et un autre à l’abdomen. Un autre a été agressé avec une ceinture », rapporte pour sa part Defimedia.
Samedi, le collégien a obtenu la liberté conditionnelle après sa comparution. Mais ce lundi, c’est accompagné de ses parents qu’il s’est rendu au tribunal de Pamplemousses pour s’acquitter d’une caution de Rs 7 000 (environ 182 euros).
Pour sa mère, le jeune homme ne faisait que se défendre. « Il porte des marques au cou et au dos. Il a aussi été blessé aux lèvres », déclare-t-elle quand les journalistes lui ont demandé pourquoi son enfant a brutalisé les policiers.
Tout a commencé vendredi vers 15h10, heure locale, quand une altercation a éclaté entre le collégien et deux autres adolescents, âgés de 16 et de 18 ans, pour une histoire de « fille », précise L’Express.mu.
Source : Defimedia, L’Express.mu
