Compte tenu des mauvaises conditions de mer, le repêchage des corps et des débris s’annonce plus difficile que prévu. Le transall de l’armée française totalise plus de 20 heures de mission au-dessus de la zone du crash.
Il sera désormais très difficile de récupérer les débris de l’appareil de Yéménia Airways. Le crash est survenu, il y a déjà plus de 96 heures.
Les débris et les corps ont été éparpillés sur une zone qui ne cesse de s’agrandir.
Les vagues démontées déplacent peu à peu les débris qui deviennent invisibles aux yeux des militaires du Transall :
« Les objets sont si petits que nous avons du mal à voir s’il s’agit d’éléments de l’avion ou de ceux abandonnés par des bateaux. Quand nous voyons quelque chose, le temps de refaire un passage, et nous n’arrivons pas à retrouver l’élément »,
le capitaine Bernardini, responsable de la mission de reconnaissance est plutôt pessimiste quant à la possibilité de retrouver des corps dans les prochaines heures.
Sur terre, les familles des victimes attendent sur la plage qu’on leur rende leur proche disparu. Dans certains villages, des tombes ont été creusées, elles aussi sont en attente.
La communauté comorienne affirme ne pas pouvoir faire son deuil, en absence des corps.