"D’après ce que l’on peut savoir, oui, l’otage français est en vie", affirme le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
"Nous avons eu des informations par les autorités maliennes". "D'après ce qu'on peut savoir, oui", Gilberto Rodrigues Leal, 61 ans, "est en vie", déclare le chef de la diplomatie française ce jeudi 22 novembre sur BFMTV-RMC.
Mercredi, les jihadistes du nord du Mali ont revendiqué le rapt du Français, mais cette revendication est actuellement en cours de vérification. "Il y a eu une revendication, mais qu'on n'a pas pu encore vérifier, qu'il aurait été enlevé par un groupe de djihadistes du Nord", ajoute Laurent Fabius, qui appelle à la prudence.
"Il faut se méfier parce qu'on ne sait pas exactement les conditions dans lesquelles ça s'est passé. D'autre part on ne sait pas si c'est un groupe qui l'a enlevé pour le revendre, excusez l'expression, à un autre groupe, ou si c'est directement des gens du Nord", poursuit-il.
Le ministre des affaires étrangères a précisé que l'otage français a été enlevé "du côté malien", "au sud-ouest du Mali", "dans une zone qui jusqu'à présent n'est pas contrôlée par les terroristes". "Je redis qu'il ne faut pas aller dans cette zone, parce que c'est extrêmement imprudent d'aller dans cette zone", insiste-t-il.
A la question : l'intervention d'une force internationale pour reconquérir le nord du Mali est-elle prévue dans quelques semaines ? Laurent Fabius répond, "on n'en est pas encore là". "Il faut reconstituer les forces maliennes et que les pays voisins fournissent des éléments", souligne-t-il. Il rappelle que "C’est une affaire qui relève d'abord des Africains", et en principe, l’ONU devrait "donner son feu vert début décembre". Pour conclure, il a répété que "la France essaie de faciliter la paix. La France est une puissance de paix".
Sources : 20 Minutes, Le Nouvel Obs