Frédéric Vienne, tête de liste de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles entend bien s’installer dans le fauteuil du président de la chambre d’agriculture.
Cette année 2013, celle de ses 42 ans, a démarré sous de bons auspices. Frédéric Vienne s’est lancé à corps perdu dans la course à la présidence de la chambre d’agriculture de La Réunion et met toutes les chances de son côté pour accéder au siège tant convoité et conservé par Jean-Yves Minatchy durant de longues années.
Le quadragénaire qui est à la tête de la FDSEA depuis trois ans maintenant inaugure sa première candidature à la présidence de la Chambre Verte. Agriculteur depuis quinze ans maintenant, Frédéric Vienne a repris l’exploitation familiale et s’attache à valoriser le travail de trois générations.
Face à ses rivaux Jean-Yves Minatchy et Jean-François Sababady, Frédéric Vienne dévoile ses atouts, lui qui a baigné dans le syndicalisme depuis sa plus tendre enfance. Le père de cet agriculteur n’est autre que Thérésien Vienne, une figure incontournable du syndicalisme agricole, l’un des fondateurs de la fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de La Réunion dans les années 70.
En campagne depuis six mois, Frédéric Vienne affiche une détermination sans faille. Pour l’homme, sa connaissance poussée des filières cannes, fruits et légumes est un atout déterminant. L’agriculteur assure par ailleurs que son activité professionnelle lui a permis d’intégrer davantage les problématiques liées au développement de la filière agricole à La Réunion.
Le syndicat FDSEA est resté à la tête de la chambre d’Agriculture de 2001 à 2007. Pour Frédéric Vienne, l’enjeu de cette campagne est de retrouver la confiance des acteurs du monde agricole local, afin de mettre en oeuvre son programme.
Frédéric Vienne souhaite donner la priorité aux dossiers suivants :
- la protection des revenus des agriculteurs ;
- l’accompagnement des jeunes agriculteurs et l’aide à l’installation de ces professionnels qui débutent dans le métier ;
- la défense des terres agricoles, notamment contre le projet de Charte du Parc National des Hauts qui prévoit la réduction de certaines parcelles agricoles ;
- la défense des retraites des agriculteurs ;
- le développement du secteur agro-alimentaire à La Réunion.