Tracts, affiches, voitures sono... Une campagne électorale coûte cher et après le premier tour des élections législatives, l’heure est au bilan pour les candidats qui n’ont pas été plébiscités pour le second tour.
Les frais de déplacement, l’impression des bulletins et des affiches, les locations de salles pour les meetings et les permanences... Une campagne électorale engendre des dépenses, plus ou moins importantes selon les candidats.
Après le premier tour, l’heure est au bilan pour les candidats qui n’ont pas été plébiscités pour accéder au second tour et plus particulièrement pour ceux qui n’ont pas réussi à recueillir plus de 5% des suffrages.
Le bilan est effectivement amer pour ceux qui n’ont pas obtenu 5% des suffrages exprimés car ces derniers devront payer l’intégralité de leur frais de campagne.
Car il faut savoir que l’Etat rembourse uniquement les candidats ayant dépassé la barre des 5% de suffrages exprimés.
Pour limiter les frais, le Front de Gauche a choisi un seul et même imprimeur pour les affiches de tous ses candidats en lice pour les législatives mais la facture vient de tomber mais l’artisan attend d’être payé. "On a encore rien payé et la facture va arriver. Je pense que cela va passer par un prêt malheureusement" explique Pascal Hoarau, candidat du Front de Gauche dans la 6ème circonscription.
A la Réunion, le Front de Gauche compte demander une aide au niveau national mais d’ores et déjà, le parti estime les pertes financières à hauteur de 8000 euros par candidat.
Pour financer une campagne électorale, d’autres solutions que les crédits sont choisies par les candidats : il est possible d’utiliser les dons de particuliers pour battre la campagne.
Dans la première circonscription, le candidat d’Europe Ecologie les Verts - Jean-Pierre Marchau - a opté pour ce principe. Sa campagne électorale a coûté 5000 euros, financée en grande majorité par des dons. Il explique toutefois avoir déboursé 600 euros à titre personnel pour financer cette campagne.
Si à titre individuel, la facture affiliée à la campagne électorale peut être salée pour les candidats qui n’obtiennent pas 5% des suffrages, les élections législatives restent une source de revenus pour les partis. Les partis qui ont dépassé le seuil des 1% dans au moins cinquante circonscriptions percevront 1,68 euros par vote chaque année, jusqu’en 2017.