Le procès du meurtrier présumé de Coralie Palany s’est poursuivi avec le passage à la barre des proches de la victime et des experts. L’accusé est décrit comme un homme "jaloux" et "dépressif".
Tout à tour, les témoins ont défilé à la barre ce lundi, revenant sur les faits tragiques qui se sont déroulés le soir du 13 avril 2011, dans le quartier de la Palissade à Saint-Louis.
Face aux jurés, Sophie, la meilleure amie de la victime a livré une nouvelle fois son témoignage. Le soir du meurtre, c’est elle qui s’est occupée de la petite fille de Coralie - première à avoir découvert le corps sans vie de sa mère dans la salle de bain- et alerté les secours pour qu’ils tentent de sauver la jeune Coralie Palany, poignardée à plusieurs reprises par son ex-compagnon Frédéric Lioni.
Les experts ont eu aussi livré leur analyse. Le médecin psychiatre a brossé le portrait de l’accusé, qu’il a dépeint comme un homme "jaloux", "totalement dépressif". On apprend aussi que Frédéric Lioni, marié une première fois, avait mal vécu cette relation qui s’était achevée dans les cris et la douleur.
Lorsqu’il a commencé à fréquenter Coralie Palany, son caractère possessif s’est très vite affirmé selon les experts. Les témoins le décrivent comme un individu "violent" et "dangereux". La victime avait déposé une main courante à l’encontre de son conjoint avant de retirer sa plainte.
Frédéric Lioni, meurtrier présumé de Coralie Palany connaîtra le verdict de la Cour d’Assises demain. L’homme qui a reconnu avoir tué son ex-compagne mais continue de nier la préméditation encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité pour son crime.