Illustration SIPA
Le domicile parisien de Jeffrey Epstein ainsi que l’agence de mannequins Karin Models appartenant à Jean-Luc Brunel ont été perquisitionnés. Cette procédure a été décidée après des alertes sur de potentielles victimes françaises.
Le juge des libertés et de la détention a donné son feu vert pour la perquisition au domicile parisien de Jeffrey Epstein, le 17 septembre dernier. Six jours plus tard, c’est l’agence de mannequins Karin Models dans le 8e arrondissement de Paris et appartenant à Jean-Luc Brunel, qui a été perquisitionné. Le Français, qui est un proche du financier, est soupçonné d’avoir joué un rôle de rabatteur. Il est lui-même suspecté d’avoir agressé sexuellement des jeunes femmes.
Ces opérations policières ont été menées dans le cadre du volet français de l’enquête ouverte en France, le 23 août, parallèlement aux procédures déjà entamées aux Etats-Unis. Le millionnaire américain, qui s’est suicidé le mois dernier, ainsi que son ami proche sont visés par une enquête pour "viols sur mineurs de plus de 15 ans" et "viols sur mineurs de 15 ans", rappelle Le Figaro.
Les enquêteurs cherchent à savoir davantage sur les pratiques de l’homme d’affaires américain Jeffrey Epstein. Ces deux perquisitions ont été menées après des alertes sur de potentielles victimes françaises dans cette affaire d’agression sexuelle. Les policiers français soupçonnent "d’éventuelles infractions commises non seulement sur le territoire national, mais aussi à l’étranger au préjudice de victimes françaises ou à l’encontre d’auteurs de nationalité française", a déclaré le procureur dans un communiqué, à l’ouverture de l’enquête le 23 août dernier, propos relayés par RTL.
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